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IGA et mode SaaS : deux piliers de la transformation digitale

La crise sanitaire et la recrudescence des attaques cyber ont considérablement accéléré la bascule des clients vers le SaaS. Par ailleurs, seuls les éditeurs de solutions SaaS trouvent aujourd’hui des financements avec des valorisations stratosphériques qui peuvent atteindre 20 à 50 fois leur revenu récurrent annuel (ARR). Sous la pression de leurs actionnaires, les éditeurs abandonnent le modèle licence/maintenance traditionnel pour proposer un modèle de souscription. L’étape suivante est l’abandon pur et simple des solutions « on premise ».

Dans le domaine de la gestion et de la gouvernance des identités, les acteurs historiques n’ont pas la capacité de faire évoluer leur offre souvent vieillissante vers le SaaS. Ils proposent donc, soit un hébergement de leur solution on premise, qui ne résiste pas à une analyse sécurité sérieuse, soit une nouvelle solution SaaS native, dont le niveau fonctionnel ne parvient cependant pas encore à atteindre celui de leur offre historique.

Compte tenu de la durée de vie d’une solution IGA, entre 5 et 10 ans, ceux qui investissent aujourd’hui dans une solution on premise ont un très fort risque de voir ladite solution arriver en fin de vie avant même la mise en production, les obligeant a minima à refaire le projet, mais bien souvent à changer même de technologie. L’investissement initial est alors complètement perdu.

Créer des offres adaptées aux attentes des entreprises

Il est fondamental de proposer des offres conçues nativement pour le SaaS et disponibles également en on premise avec la capacité de passer d’un mode à l’autre de manière transparente. Cette posture permet de pérenniser les investissements réalisés par les entreprises. C’est également le cas pour les secteurs traditionnellement réticents vis-à-vis du SaaS, comme le secteur public, la finance et la défense. Pouvoir basculer vers le SaaS sans effort et sans investissement additionnel doit être le premier facteur de choix d’une solution IGA.

Par Christophe Grangeon cofondateur de  USERCUBE